Le labour roule ses mottes
Où le givre par endroits scintille.
La pente conduit aux arbres nus,
À la dentelle des haies que la lumière pénètre.
Dans le gris vert, et parfois rosé, du bois
Le lierre durcit la brume.
La pente conduit à l’étang paisible
Ainsi la pensée coule, s’étale lentement,
Surface polie parmi les joncs
Qu’effleure l’ombre rapide du vol
De la palombe ;
Miroir uni où les reflets abolis du ciel
Immobilisent les nuages absents.
Pâle, la brume évanouie
Durcit le lierre.
Poetic Voices
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